Kyôto : Le temple Daigo-ji 醍醐寺 et sa pagode millénaire UNESCO
Fondé en 874, cet immense complexe de temples bouddhistes au pied d'une montagne, et même jusqu'au sommet de celle-ci, se situe dans la banlieue sud de Kyoto. Le plus souvent "hors des sentiers battus", il attire toutefois foule au printemps, lors de la floraison des cerisiers SAKURA (début avril), et à l'automne pour le rougissement des feuilles MOMIJI (fin novembre). Le reste de l'année il est quasi déserté. Ici, par une belle journée de septembre et sous une lumière magnifique...
LE SANBOIN 三宝院 (Pavillon des Trois Trésors)
Après l'entrée, sur la droite de l'allée principale, de larges bâtiments abritant un musée, le REIHOKAN, qui contiendrait une belle collection de documents historiques et objets d'art. Moyennant encore 600 yen de plus et n'étant en général pas très "musée", je ne l'ai pas visité.
A gauche, notre Sanbô-in (1115). Ses bâtiments furent la résidence de grands prêtres.
Le célèbre, puissant gouverneur féodal Toyotomi Hidéyoshi 1537-1598, (ou Hidéyoshi Toyotomi en France, où nous commençons par citer le prénom, contrairement au Japon), le restaura en 1598, et dessina son magnifique jardin. Il y donna une grande fête des fleurs de cerisiers, ce qui, ainsi, conféra à ce temple sa réputation d'incontournable au début du printemps.
A l'intérieur, de magnifiques portes coulissantes patinées par le temps ou aux couleurs châtoyantes...L'ennui, c'est qu' il est formellement interdit de prendre la moindre photo. De désagréables panneaux "NO PHOTO" placardés partout complétés par une équipe de femmes austères aux sourires à la grimace qui vous traquent derrière chaque angle de paravent comme si vous étiez de potentiels malfaiteurs à vouloir voler en image une moindre parcelle de ces appartements pour lesquels vous aurez tout de même payé 600 yen. Décevant.
Le fameux jardin principal, vaste, avec ses ponts moussus, ses îlots sur sa pièce d'eau dessiné par le fameux Hidéyoshi Toyotomi. Splendide !
La visite continue. Nous passons devant la porte officille du Sanbo-in décorée de sceaux dorés, puis on arrive, à gauche, au pavillon principal.
La porte principale ouverte exclusivement lors du festival du temple, richement décorée (vue de l'extérieur) et le bâtiment principal KONDO, qui abrite une statue du Bouddha guérisseur, le YAKUSHI NYOLAI
Sur la droite, la fameuse pagode à 5 niveaux (GO JU NO TÔ) du Daigo-ji, édifiée en 936. D'époque, elle est aujourd'hui le plus vieux bâtiment en bois de Kyôto. Classée trésor national, elle est haute de 38m (ci-dessous).
Puis l'on arrive à l'image mythique du Daigo-ji, le petit pavillon Bèntèn-dô et son pont rouge. Idyllique même si les arbres n'ont pas encore rougi!
Le pont, puis un escalier mènent à un petit autel où l'on peut joindre ses mains en prière devant, comme souvent au Japon, une porte fermée cadenassée!
Derrière ce Bentèn-dô, à droite, ce joli paysage un peu secret bercé par le chant d'une cascade, avec, au loin, le pont rouge que l'on vient de traverser.
Puis, le départ du chemin qui mène, en une petite heure, aux temples sur le flanc et le sommet de la montagne que je traiterai peut-être une autre fois...
Voilà, ce fut un aperçu du fameux et assez peu connu des étrangers Daigo-ji, encore une belle balade japonaise!
Accès : Assez Mendokusai, il faut le dire : prendre le métro et descendre à la station Daigo 醍醐 だいご, puis un km environ à pied ou en petit bus.
Kansaijin
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Très beau livre 01/04/14 L'exil d'une Française au Japon mariée à un homme Japonais. Mon quotidien à travers les mois de l'année, au rythme des saisons, mes rencontres, mes émerveillements, ...
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