Hokkaïdo : Furano 富良野 : Les maisons du tournage du film 北の国から (Kita no kuni kara)　

"Kita no kuni kara", on pourrait le traduire par "Lettres du pays du nord". Cette longue série télévisée diffusée au Japon de 1983 à 1997 m'a fait découvrir l'île de Hokkaïdo. Non, je n'étais pas encore au Japon! Quand même! Je les ai vues en vidéo. A la vidéothèque de mon quartier, des cassettes (eh non, pas encore de DVD!) aux belles illustrations de paysages enneigés m'avaient interpellée. J'ai loué la première, ... puis les ai toutes dévorées!

C'est une saga familiale culte avec ses joies, ses peines, ses émotions, son quotidien, ses épreuves, assez réaliste je trouve, et dont tout un chacun peut se sentir proche.Tout cela sur fond de paysages naturels de la grande île du nord du Japon et accompagné de cette musique, aah, cette musique, qui est devenue culte aussi, et qui évoque à tout Japonais Hokkaïdo.

Celle-ci est l'oeuvre du célèbre musicien-compositeur SADA Masashi. Il fut chargé d'écrire des musiques avec paroles pour cette série. Il se rendit alors sur les lieux du tournage, afin de s'inspirer des paysages qui devraient être évoqués. Et, lorsqu'il découvrit la beauté naturelle et les grands espaces s'étendant autour de lui, il serait resté sans voix. Par conséquent, il ne put coucher aucune parole précise sur sa musique, et, le son de sa voix accompagnant ses mélodies se limitèrent à des "Aaaaaah aAaAaaah, mmmh mMmMmmh", probabement plus éloquents que n'importe quel mot!

L'HISTOIRE: Elle est narrée par le petit garçon, Jun, qui écrit des lettes à son amie Keiko, restée à Tokyo. il s'agit d'un couple habitant la mégapole ultramoderne de Tôkyô qui vient de séparer. Le père, Gorô, décide alors d'emmener leurs jeunes enfants, Jun et Hotalu vivre très simplement dans la maisonnette de bois où il a grandi cachée dans une forêt... Il veut leur montrer "la vraie vie"...

Ce que j'ai trouvé extraordinaire dans cette série, c'est que les acteurs, tout au long de ces années, ne changent pas., c'est à dire que les rôles ne sont jamais joués par d'autre personnes. On voit grandir les enfants, passer leur adolescence, jusqu'à leur mariage, et vieillir les adultes! Et cela a donné pour moi tant de réalité à ce film qu'il m'est difficile et désagréable de penser que cela puisse être une comédie, et que les acteurs ne pussent être les personnages qu'ils incarnent! Mais j'étais tout de même heureuse d'avoir eu l'occasion de rencontrer, dans le Kansai, l'actrice adulte qui avait joué la petite fille, Hotalu, et d'avoir pu dîner et discuter avec elle. J'ai oublé son vrai nom, et d'ailleurs, je préfère ne pas m'en souvenir! 

En ce qui concerne le site, pour qui n'a pas vu le film, l'endroit ne présente que peu d' intérêt. Les maisons sont petites, assez délabrées, où bourdonnent parfois quelques insectes. Personnellement, j'ai été émue de me retrouver dans ces décors familiers qui m'avaient fait rêver. J'étais la seule étrangère. Les visiteurs, fait rare à l'heure actuelle au Japon, étaient UNIQUEMENT japonais, et certains marchaient en fredonnant, comme moi, la musique de SADA Masashi.

Je vous suggère donc vivement, et chaleureusement, de... regarder le film! Il existe aussi sur Youtube, même sous-titré en anglais! Idéal lors des grosses chaleurs estivales, car donne une touche de frais avec tous les paysages enneigés!

Kansaijin

☆ Les différentes maisons sont assez éloignées les unes des autres, de plusieurs kilomètres. Aussi, je crois qu'il est difficile de faire la visite sans voiture. Les entrées sont, aujourd'hui de 500 yen par maison, avec un forfait moins cher pour qui les visite toutes. Depuis les parkings, de jolis petits chemins forêstiers nous mènent en quelques minutes aux maisons, au chant des oiseaux. Sur place, petits cafés dans la forêt, magasins de souvenirs... Dans tous les cas, renseignez-vous à l'office du tourisme de Furano, une mine d'informations des plus précises et à jour.

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