Kyôto: Arashiyama: Le Giô-ji 祇王寺, au magnifique jardin de mousses

Enfin, je suis allée visiter le petit temple bouddhiste Giô-ji, que je convoitais depuis un moment, caché dans la forêt au fond d'Arashiyama. Et... j'ai découvert son jardin, un joyau végétal dans une apothéose de vert.

Pour qui, comme moi, aime les mousses (Koké), allez-y, vous n'en reviendrez pas! Le jardin en contient 17 variétés différentes, beaucoup plus épaisses et moelleuses que celle que nous connaissons en France ressemblant davantage à un fin velours (et qui est jolie aussi bien sûr). Nous voilà donc devant un somptueux tapis planté d'élégants érables aux feuilles minutieuses filtrant la douce lumière du soleil. Oui, la tentation est grande de se déchausser, d'aller y marcher, voire s'y rouler, malheureusement, vous devrez faire "Gaman", mot japonais très souvent utilisé et qui signifie quelque chose comme: résister, se résigner. Dommage.

Nous nous contenterons donc d'un bain de nature visuel. Voilà...

Il est possible d'entrer dans le petit pavillon au toit de chaume qui se trouve au centre, se recueillir sur les quelques tatamis, s'asseoir sur le Engawa pour contempler, ou papoter comme mon amie et moi l'avons fait, et d'où il fut difficile de décoller!

Pour la petite histoire, une légende raconte qu'il y a bien longtemps, une danseuse nommée Giô, d'où le nom de l'endroit, "ji 寺" voulant dire: "temple", devenue nonne à cause d'un chagrin d'amour, se serait recluse ici jusqu'à la fin de ses jours, suivie plus tard de sa rivale rongée par le remord. Heureusement, ceci n'est qu'une légende et il ne se dégage rien de triste de ce lieu qui ressemblerait davantage à une forêt enchantée digne du grand dessinateur de dessins animés Hayao MIYAZAKI.

Le Giô-ji, j'en suis ressortie... charmée!

Kansaijin

☆Entrée: 300 yen au jour d'aujourd'hui

☆Une vingtaine de minutes de marche depuis le pont Togetsukyô.

☆Très visité fin novembre lorsque les érables sont rouges, mais attention à la foule!