chroniques

Excellente année 2021, an 3 de l'ère Reiwa, sous le signe de la vache 牛(ushi)! Mouh! En espérant qu'elle ne sera pas vache mais plutôt vachement bien! Ici, symbole de travail, celle-ci, vénérée, fait même office de messager des dieux. Et au Japon, elles...

Depuis ma dernière chronique d'août, bien du temps s'est écoulé "A" to iu ma ni, à peine le temps de dire "A", comme le dit cette expression populaire japonaise. L'été lentement s'est achevé, les libellules se sont faites rouges, les cigales mortes jonchaient...

Petit coucou depuis la fournaise japonaise! Haaa Soleil de plomb, "rues désertes (dernière cigarette) plus rien ne bouge" personne, l'humanité est réfugiée dans la pénombre de ses intérieurs climatisés, dont on entend les légers et inlassables ronronnements...

Il fait chaud, lourd, moite ; l'air semble imprégné d'essence de plomb. Les pluies torrentielles des dernières semaines ont cessé, les rossignols du matin aux chants mélodieux se sont tus, et nous voilà plongés dans un déluge vibrant de cigales. Mon mari...

Le 6 juillet Les hortensias sont fatigués, discrètes, les premières cigales ont chanté durant les timides éclaircies ponctuant cette mousson aux averses incessantes. Tsuyu 梅雨, dit on en Japonais, ou "pluie des prunes", car c'est la saison de leur maturation...

Dans la mousson de juin, le parfum du jasmin de mai se décline en gardénia, plus suave et plus crémeux encore. Plutôt discrets, ils fleurissent au milieu de basses haies touffues bordant très souvent les parcs pour enfants, les immeubles... Il existe...

Mes jogging aux bouffées de jasmin se sont mis à devenir accablants de chaleur sous des ciels limpides. Et, la pluie est arrivée ce matin, sans crier gare. Dépourvue de parapluie, je me suis faite arroser d'eau tiède, celle qui fait monter l'odeur chaude...

Konnichi wa Oui notre situation d'"état d'urgence" se poursuit comme nous l'annonce deux fois par jour le haut parleur du quartier : "... afin d'éviter la propagation du virus, éviter au maximum toute sortie non nécessaire...". Moi qui n'ai, depuis mars,...